mardi 26 février 2013

France Football n°3457, 10 juillet 2012


Un petit dépouillement de magazine footballistique, parce que ça faisait longtemps !

France Football n°3457 « L'OM fait profil bas».



SOMMAIRE
p. 3


EDITO 
 
« La clé Deschamps ».
Gérard Ejnès
L'arrivée de Didier Deschamps à la tête de l'équipe de France de football a des airs de nouveaux départs pour les joueurs comme pour l'entraîneur. Si la personnalité du champion du monde 1998 laisse présager un bel état d'esprit, la fin de son parcours avec l'OM ne joue pas en sa faveur.


L'EVENEMENT 
pp. 4 – 9

« OM. Baup a replongé »
Yoann Riou
Photos : Alain Grosclaude

Elie Baup est arrivé aux commandes de l'OM lors du stage estival de l'équipe en Suisse. Les réactions de ses proches, du staff marseillais et des supporters sont globalement positives : le caractère réservé mais déterminé du nouvel entraîneur inspire confiance. La rencontre amicale contre l'équipe de Zurich, qui a lieu dans la foulée, se solde par un match nul 1-1.

« Debris : il s'est régénéré »
Charles Debris, préparateur mental, a suivi le cheminement d'Elie Baup pendant ses trois dernières années sans club. Il estime que son arrivée à l'OM ne peut avoir qu'un impact bénéfique sur l'entraîneur.

« Un titre et quelques échecs »
Hormis à Bordeaux, où il a amené son équipe au titre de champion de France en 1999, la carrière d'entraîneur d'Elie Baup a été chaotique. Ses passages à Saint Etienne, à Toulouse et à Nantes sont révélateurs d'un bilan mitigé.

« Ses chantiers pour l'été »
Elie Baup doit développer quatre aspects importants de l'équipe de l'OM : construire une équipe avec les moyens dont il dispose, mettre le meilleur de la formation à disposition de l'équipe première, trouver un style de jeu et composer avec le directeur sportif José Anigo.


VOYAGE EN BALLON
pp. 10 – 12

Guillaume Chassaing ; Stephane Fattoretto

« Pleine lucarne »
Nasri, Ben Arfa, Menez et M'Vila sont convoqués par la commission de discipline de la FFF le 27 juillet 2012, pour rendre compte des incidents causés par chacun. Davor Suker prend la tête de la fédération croate de football.

« Roussier ne sera pas directeur général. Le Graët a fait marche arrière »
Rachel Pretti

Noël Le Graët a nommé Jean-Michel Roussier à la Direction Générale de la FFF, avant de se rétracter. L'hypothèse d'une influence des cadres de la fédération sur ce changement de décision, sur fond de querelles internes, n'est pas écartée.

« Petit filet »
Le HAC jouera désormais au « Stade Océane ». Tirage au sort de la Coupe de la Ligue. L'Equipe de France U19 s'illustre à l'Euro. L'espace FCL est en contruction (Lorient).

« Pleine lucarne »
Les anciens ballons d'or sont nombreux dans les bureaux du Bayern de Münich. Le dernier en date est Matthias Sammer, récompensé et 1996.
« CAN 2013. La fausse affiche »
Les matches opposant l'équipe du Sénégal à celle de la Côte d'Ivoire ne sont plus vraiment des sommets.

« La FFF opposée au voile ».
Contrairement à la FFF, l'IFAB s'est montré favorable à l'autorisation du port du voile en sélection internationale.

« En hausse – en baisse »
En hausse : Tahiti monte dans le classement de la FIFA. En baisse : l'équipe de France de beach-soccer ne s'est pas qualifiée pour la Coupe du Monde.

« Les Rangers en enfer »
Roberto Notarianni
Endetté, les Glasgow Rangers pourraient descendre en Third Division. La Fédération Ecossaise de Football souhaite limiter la casse en maintenant le club en deuxième division.

« Petit tacle » De Claude Puel à destination de Jean-Michel Aulas

« OM, gare aux moustiques ! »
Les travaux du Stade Vélodrome obligent l'OM à jouer le troisième tour de qualification en Europa Ligue au Stade Parsemain, à Fos-sur-Mer. Seule crainte : les moustiques locaux.


DOSSIER 
 
pp. 14 – 19

« Deschamps, ce n'est pas Blanc »
Patrick Urbini
Didier Deschamps et Laurent Blanc ont un passé commun en équipe de France qui les rapproche ; pourtant, leur vision du métier d'entraîneur diffère sensiblement. Avec le nouveau sélectionneur, il faut s'attendre à voir l'équipe de France miser sur l'efficacité plus que sur le beau jeu.

« Quand ils parlaient l'un de l'autre »
A la veille d'un Bordeaux/Marseille, saison 2009 – 2010, Laurent Blanc et Didier Deschamps se comparaient l'un à l'autre, pour mieux souligner leur entente malgré les différences : l'un prône la réflexion avant l'action et la maîtrise de soi, l'autre aime le contact des joueurs et accorde une grande importance à la qualité du jeu.

« 50% de victoires »
Après ses passages successifs à la tête de l'AS. Monaco, de la Juventus de Turin et de l'OM, le bilan de Didier Deschamps s'approche des 50% de victoires.

« Profession vainqueur »
A Monaco, à Turin ou à Marseille, Didier Deschamps a toujours su faire gagner son équipe, quelle que soit son profil, ses points forts et ses points faibles. Mais l'ancien capitaine des Bleus a besoin d'une certaine liberté de choix : c'est pourquoi il ne s'est éternisé dans aucun des trois clubs. Entraîner la sélection nationale pourrait bien le libérer des contraintes qui lui pesaient.

« Bio express »

« 9 sélectionneurs, 17 phases finales »
Sur les neuf derniers sélectionneurs de l'équipe de France que sont Michel Hidalgo, Henri Michel, Michel Platini, Gérard Houllier, Aimé Jacquet, Roger Lemerre, Jacques Santini, Raymond Domenech, Laurent Blanc, huit ont amené les Bleus en phase finale d'une compétition majeure.

pp. 18 – 19

« Quatre années cruciales »
Deschamps doit préparer l'équipe de France à la Coupe du Monde en 2014 et à l'Euro en 2016 : en plus des résultats sportifs à assurer, c'est toute l'image de la sélection qu'il a intérêt à redorer.

« La France à peine moins stable que l'Allemagne et l'Espagne »
Roberto Notarianni
La valse des entraîneurs n'est pas plus expéditive en France que dans d'autres pays. Sur les quinze dernières années, cinq sélectionneurs se sont succédés en Allemagne, dix en Angleterre, sept en Argentine, sept au Brésil, cinq en Espagne, sept en Italie, sept aux Pays-Bas, contre six en France.


ANALYSE

pp. 20 – 21

« Des stages de toutes les douleurs »
Julien Roux

Chaque été, les équipes de Ligue 1 effectuent un stage de préparation dans des contrées plus ou moins éloignées de leur port d'attache. Ces périodes d'entraînement (au soleil ou ailleurs) permettent un suivi individuel des joueurs, et donnent des informations sur leur potentiel, leur progression physique, leur vitesse de récupération.

« Le témoin. Jean Fernandez. « Ma plus grande hantise, c'est de perdre un joueur »
Julien Roux

Jean Fernandez, entraîneur de Nancy, évoque son choix de Weiskirchen comme lieu de stage estival, la répartition des séances physiques, la crainte de voir un joueur se blesser pendant cette période.


DÉBAT

pp. 22 – 25
Stéphane Fattoretto. Patrick Urbini. Vincent Villa.

« Les spécialistes. « Il faut s'inspirer des valeurs collectives de l'Espagne » »

Rudi Garcia, Gérard Houllier et Philippe Montanier s'expriment sur l'équipe d'Espagne, championne du Monde et championne d'Europe. Ils en retiennent les qualités techniques et collectives, qu'ils voudraient retrouver dans les centres de formation français. Les trois entraîneurs – ou ancien entraîneurs – pensent qu'il est nécessaire de s'inspirer de ce modèle espagnol qui a encore de beaux jours devant lui.


ENQUÊTE

pp. 26 – 29
Arnaud Tulipier

« Martel. Requiem en sol mineur »

Avec le départ de Gervais Martel, président du RC Lens depuis 24 ans, c'est toute une page de l'histoire du club qui se tourne. S'il n'a pas su gérer au mieux les caisses de l'équipe nordiste, il n'exclut pas la possibilité d'un retour sur le devant de la scène.

« Racontez-nous Gervais »
Entraîneur, ami, joueur, collaborateur, chacun y va de son anecdote avec Gervais Martel.
« 24 ans de hauts et de bas »
Le classement du RC Lens sous la présidence de Gervais Martel, au cours des 24 dernières années.

« La vie sans lui »

Où va le RC Lens, si son président mythique n'est plus là pour le guider ? Les objectifs que Luc Dayan fixe au club visent plus la survie que la remontée vers les premières places.


DÉCRYPTAGE

pp. 30 – 31

« L'arbitrage vidéo a gagné une bataille »
Dominique Courdier. Stéphane Fattoretto.

L'arbitrage vidéo a toujours fait débat dans le monde du football ; c'est pourquoi la technologie n'est actuellement pas utilisée lors des matches. Pourtant, depuis le 5 juillet 2012, le président de la FIFA Joseph Blatter a donné le feu vert à la technologie sur la ligne de but (TLC). A l'aide de ballons équipés de capteurs ou de caméras très performantes situées dans les cages, les arbitres pourront déterminer si oui ou non, ils peuvent valider le but.

« L'International Board, qu'est-ce que c'est ? »

L'International Football Association Board est une institution qui compte des représentants de la FIFA et des différents pays du Royaume Uni.

« Lannoy. Avis favorable »

Stéphane Lannoy s'est toujours opposé à l'arbitrage vidéo, sauf sur un point : savoir si la balle a franchi ou non la ligne de but.


ANALYSE

p. 32

« Lannoy, le temps des leçons »
Laurent Wetzel

Après avoir arbitré le match Allemagne – Italie en demi-finale de l'Euro 2012, Stéphane Lannoy compte bien officier lors du Mondial en 2014. Il a mis fin à une longue période d'absence de l'arbitrage français sur le devant de la scène internationale.


INSOLITE

p. 33

« L'incroyable épopée centrafricaine »
Frank Simon

L'équipe de Centrafrique, s'est qualifiée pour la CAN 2013 en battant les Pharaons égyptiens. Inconnu de tous, ce groupe est guidé par des motivations affectives plus que par l'appât du gain.


REPORTAGE

pp. 34 – 37

« Corinthians. Les dessous de la reconquête »
Arnaud Courtadon

Le 4 juillet 2012, le Sport Club Corinthians Paulista remporte la Copa Libertadores pour la première fois de son histoire. Cette victoire sonne comme une consécration après des années noires, une descente en deuxième division, et une remontée difficile. Pour en arriver là, les Corinthians ont pu compter sur des joueurs de caractère (Emerson), sur des stars locales (Ronaldo, Roberto Carlos) et sur tout un peuple de supporters.

« Si fiers d'être Corintianos. Portrait de six inconditionnels du Corinthians.
Bertrand Blaise
Photos : Ludovic Carême

Roberto Rivellino, ancien Corinthians, a passé 13 ans au club ; il est à présent à la tête d'une école de foot. Sylvia Kubala joue avec son personnage de mamie supportrice au langage verdoyant. Pour Andreia Keiko, supportice ultra, le mari passe après le foot. Julio César joue actuellement au club et apprécie la ferveur du public. Walter Casagrande, ancien joueur, évoque la « democratia corintiana ». Pour Luiz Sanchez, supporter, les Corinthians est clairement le club de ceux qui travaillent dur.


TRANSFERTS

pp. 38 – 40

« Montpellier. Un Argentin remplace Giroud. Herrera, un tank dans l'Hérault. »
Olivier Bossard

Après un début de carrière chaotique, Emmanuel Herrera a su prendre confiance, s'illustrer en Copa Libertadores avec le Club Union Espanola, pour enfin intéresser une équipe de Ligue 1 : Montpellier.

« Lille. L'attaquant débarque après six ans à Chelsea. Kalou recrue en Nord »
Philippe Auclair

Salomon Kalou n'est ni en fin de carrière, ni en disgrâce, et pourtant il a choisi de quitter Chelsea pour signer au LOSC.

« Chine. Un double champion d'Europe à Dalian Aerbin. Keita : une nouvelle aventure »
Vincent Villa

Seydou Keita ne s'en cache pas : le salaire promis a quelque peu encouragé le footballeur de trente-trois ans à partir à la découverte de la Chine et du Dalian Aerbin.

« C'est fait »

Raspentino signe à l'OM, Dalmat vient à Nîmes. Van Gaal entraînera désormais les Pays-Bas. Ghilas se pose à Reims. Alessandro Nesta va jouer au Montréal Impact. Romain Danzé reste à Rennes. Diego Forlan part à l'International Porto Alegre au Brésil. Le gardien Alexis Thébaux est brestois.

« Chiffres »

Le transfert de Vertonghen de l'Ajax à Tottenham s'élève à 12 millions d'euros. Laval touchera 20 % sur la vente du joueur Romain Hamouma.


RESULTATS

p. 41


ANNONCES CLASSÉES

p. 41


HORS JEU

pp. 42 – 43

« Un peu qu'ils jubilent »
Frank Simon

Depuis 1979, le jubilé est une tradition africaine dans le monde du football : il vient couronner la fin d'une carrière bien remplie. Salif Keita a été l'initiateur de l'événement, vite suivi par Saar Boubacar (1986) et ses 80000 specateurs, Roger Milla (1987), Lucas Radebe (2005), Georges Weah (2005), Kanu (2011), Mboma (2012) et les frères Biyik (2012).

« Le témoin. Saar Boubacar »
L'ancien footballeur évoque son jubilé.


INCROYABLE MAIS FOOT !
1/15

p. 44
« Une atteinte aux doigts de l'homme »
Cyril Guinet

En 1986, le gardien Helmut Duckadam permet à l'équipe du Steaua Bucarest de gagner la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre le FC Barcelone, à Séville. Mais ses quatre arrêts lors de la séance de tirs au but vont lui coûter quelques mésaventures.


COURRIER

p. 46


TELE

p. 47

« En direct. Cissé m'était conté »
Djibril Cissé tient un « journal de bord » télévisé.

« En lucarne »
BeIn Sport met en place des JT centrés sur le foot espagnol. Le parcours des Bleues aux JO sera diffusé sur France 4. L'équipe féminine de l'OL verra ses prestations retransmises 
sur Eurosport. 


"L'OM fait profil bas". France Football n°3457. 10 juillet 2012. 47p. ISSN 0015-9557
 

Aucun commentaire: