lundi 30 janvier 2012

Les Aigles Décapitées - Tome 2 : L'héritier sans nom - Patrice Pellerin, Jean-Charles Kraehn - 1987


Petite sortie à la bibliothèque 


Histoire de garder un bon rythme, je suis allée à la bibliothèque pour relire "L'héritier sans nom", le deuxième tome des Aigles Décapitées de Patrice Pellerin et Jean-Charles Kraehn. "Mais tu l'as déjà chez toi !" me direz-vous. Certes. Mais pas sous la main. Cette visite a eu l'avantage de me permettre d'avoir une vue d'ensemble de la série. J'ai ainsi pu me rendre compte qu'elle se découpe en plusieurs cycles, au rythme des variations de scénaristes et de dessinateurs. Ainsi, "La nuit des jongleurs", "L'héritier sans nom" et "Les éperons d'or" forment à eux seuls le "Cycle de l'imposteur" raconté de bout en bout par l'association de Pellerin et de Kraehn. Mes parents ont sacrément bien joué lorsqu'ils m'ont offert les trois d'un coup ! 

C'était la minute "coupage de gâteau". Parlons un peu de l'histoire. 

Qui connaît une devise plus originale que "Aigles, frappez du bec !" ?
Image prise sur Booknode.com

Maudits jongleurs ! 

On nous avait laissés dans un suspens intense en abandonnant le jeune Hughes au fond du très humide puits des fous avec des rats pour seule compagnie, tandis que son mentor Sigwald Tranchecol fuyait à travers la campagne enneigée. Heureusement, le jeune pseudo-troubadour ne tarde pas à trouver LE souterrain secret qui permet de remonter le puits sans encombre et commence à faire sa vie, même s'il se sent un peu déboussolé sans Tranchecol. Il ne tarde pas à être recherché par les hommes d'Enguerran. Ce dernier est tellement absorbé par la venue de ces drôles de trublions qu'il en oublie les préparatifs de sa fille en partance pour Poitiers. La jeune Alix va servir Jeanne, la femme d'Alphonse, en gage de fidélité au frère du roi. Pendant ce temps, au château de Crozenc, tout le monde (ou presque) se réjouit d'offrir aux corbeaux la dépouille d'un barbu défiguré qui ne peut être que le fameux Sigwald. 

Ce deuxième album lance l'action et ne doit pas se lire autrement que d'une seule traite, à mon sens. Autant il était possible d'avoir envie de décrocher en lisant "la Nuit des jongleurs", son exposition de l'intrigue et de son décor peint sur fond d'Histoire de France, autant "L'héritier sans nom" tient forcément le lecteur en haleine. Sa force réside dans l'expression de trois champs d'action simultanés et assez rapprochés dans l'espace pour qu'ils puissent tous se rencontrer en fin d'album. En effet, pendant que Sigwald part régler son compte au chapelain qui détient le fameux objet manquant dans la bibliothèque de Crozenc, Hughes parcourt à l'aveuglette les petits villages de la Creuse couverte de neige, avant de se diriger vers un possible point de rencontre avec Tranchecol. Sur son chemin, il fait la connaissance d'Alix, esseulée et affaiblie après l'attaque du convoi qui l'emmène à Poitiers. Leur statut de fuyard est leur seul terrain d'entente, mais cela suffit grandement pour faire équipe. 


Pas de chichis entre nous 

Pellerin et Kraehn s'amusent avec les codes de la fin'amor comme des chats avec des souris : ils les torturent, les tournent dans tous les sens, mais de les achèvent pas complètement. On sait très bien que le beau clochard blond et courageux va  forcément, un jour ou l'autre, taper dans l'oeil de la princesse caractérielle qui ne fait pas trop de manières, mais qui aurait bien besoin d'un chevalier pour la défendre, quand même ! Mais l'un et l'autre se vannent avec une certaine dureté avant qu'Hughes prenne son rôle de protecteur au sérieux, et qu'Alix reconnaisse et encourage sa bravoure. Dommage qu'une meute de loups vienne trop vite remettre tout ce beau monde à sa place "traditionnelle", car on s'amusait trop bien à les voir se moquer l'un de l'autre ! 



Le Beau Robert, chanson populaire du XVI°s interprétée par Jacques Douai
Je la connais uniquement parce que je l'ai apprise en cours de musique, au collège.


La place de Sigwald

Lorsque Hughes, seul, envisage la possibilité d'avoir définitivement perdu Sigwald, il se rend compte de la force de son attachement pour l'homme qui l'a élevé. Dans une société où "les liens du sang" sont sans cesse revendiqués et valorisés, l'amour pour celui qui "joue" le père sans l'être semble plus difficile à envisager, avant le constat de la perte et la sensation de manque qui la suit de près. Pour le blondinet convaincu d'être le légitime seigneur de Crozenc né pour venger un géniteur qu'il n'a jamais connu, la conscience du statut paternel de Sigwald se sera faite au bout de plusieurs années. Après quelques larmes versées au fond d'un grenier à foin. Pas avant. 

Profitons-en pour signaler que Les Aigles décapitées n'est pas la seule histoire à mettre en scène ce cas de figure. Dans Le Seigneur des anneaux de Tolkien, Frodon se rend compte de son amour filial pour son vieil oncle Bilbon, seul membre de sa famille à lui avoir réellement accordé quelque importance, lorsque le papy quitte définitivement la Comté. Fitz, le héros bâtard de l'Assassin Royal, est recueilli par Burrich, l'"écuyer" de Chevalerie. Là encore, ce n'est qu'à l'âge adulte, assez avancé pour permettre la nostalgie de l'enfance, que l'empoisonneur des Loinvoyant réalise qu'il a bel et bien été élevé par une sorte de père de substitution dont il a souvent rejeté l'autorité... uniquement parce qu'elle lui paraissait biologiquement illégitime ! 


PELLERIN, Patrice ; KRAEHN, Jean-Charles. Les Aigles Décapitées. "L'héritier sans nom". Glénat. 1987. Coll. "Vécu". 46 p. ISBN 2-7234-0779-9

mardi 24 janvier 2012

Les Aigles Décapitées - Tome 1 : La Nuit des Jongleurs - Patrice Pellerin, Jean-Charles Kraehn - 1986


Savoir prendre du recul ... 

Autant on peut s'éclater à parcourir les domaines inconnus de la bande-dessinée et la fraîcheur des nouvelles oeuvres, autant il est bon de redécouvrir les albums qu'on a déjà lus ! Il y a quelques années, je me suis plongée dans la lecture des trois premiers tomes des Aigles Décapitées (Pellerin / Kraehn). Mes parents m'avaient offert "La nuit des jongleurs", L'héritier sans nom" et "Les éperons d'or" le jour où j'ai eu le BAC : c'était mon cadeau. Le contexte médiéval m'avait bien plu, mais l'abondance du texte et les références historiques nombreuses et précises m'avaient pris la tête. Par conséquent, je n'ai ni investi dans les 20 tomes suivants, ni poursuivi la lecture en bibliothèque, ce qui aurait été largement possible car la renommée de la série n'est plus à faire. Les 23 tomes des Aigles décapitées sont parus entre 1986 et 2011. Ils ont été réédités quatre fois depuis.   


Jamais je la rattraperai, ma blouse ! 


Résumé de "La Nuit des Jongleurs".

Après une relecture moins hâtive et plus avertie _ j'en sais un peu plus sur l'histoire du Moyen-Age qu'après la terminale, et heureusement _ voici ce qu'il en retourne des Aigles Décapitées.

Nous sommes en 1241. Le roi Louis IX a délégué à son frère Alphonse le contrôle du Poitou et de l'Auvergne. Le comte Guy de Lusignan s'y oppose et monte un complot contre Alphonse, à l'aide des hautes figures des alentours, dont Enguerran, le seigneur de Crozenc. Mais les souverains au pouvoir ne sont pas dupes de leur manège et envoient des émissaires dans les forteresses douteuses pour mieux estimer le danger qu'ils représentent. Aussi, lorsqu'il reçoit chez lui le bailli Noyon envoyé à l'improviste par le roi, Enguerran est bien obligé de se montrer extrêmement faux-cul prudent afin de ne pas attirer trop de soupçons.

C'est dans cette ambiance malsaine que Hughes et Sigwald, des ménestrels bien trop habiles aux armes pour n'être que de pauvres artistes itinérants, sont capturés et enfermés dans la forteresse d'Enguerran. Ils sont accusés d'avoir tué un sanglier poursuivi par les hommes d'Enguerran, gâchant ainsi l'excitation de leur partie de chasse. Une fois emprisonnés au château, leur esprit téméraire et leurs curieux projets vont les amener à s'échapper et à semer le trouble dans la maison du seigneur de Crozenc.


Image prise sur Scénario.com


Hughes, jeune blondinet aussi impulsif et téméraire que sa jeunesse peut le lui permettre, est en fait le fils de Renaud, l'ancien seigneur de Crozenc. Vingt ans plus tôt, Enguerran l'a fait assassiner et s'est débarrassé de l'héritier. C'était sans compter le dévouement de Sigwald, dit Tranchecol, le meilleur ami de Renaud, qui a recueilli Hughes pour l'initier aux armes. Ensemble, ils se sont fixé comme objectif de récupérer la place qui revient de droit au jeune homme. Pas la peine d'aller plus avant dans ses tribulations pour savoir qu'il va taper dans l'oeil d'Alix, la fille unique d'Enguerran une damoiselle plus proche des bois, des chevaux et des lévriers que des robes ou de la broderie. Sigwald est en effet un guerrier défraîchi avec de beaux restes. Il est qualifié de "vieux bouc", un surnom le résume bien, et semble encore au goût d'Ermeline, son ancienne maîtresse. Il souffle à son jeune protégé la voix de la sagesse, bien que les trahisons du passé ne semblent pas toujours lui avoir servi de leçon.

Les Aigles Décapitées est incontestablement une BD pour un public adulte, non seulement pour son côté historiquement pointu et ses subtilités pas forcément faciles d'accès, mais aussi parce qu'on y voit quelques filles à poil et pas mal de sang. Et encore, ce premier album n'est pas trop gore par rapport aux deux suivants. Mais bon, que voulez-vous ! Pellerin et Kraehn nous content le Moyen-Age nous dans toute la splendeur de ses forteresses, des ses campagnes retirées et propices à la chasse, de son langage haut en couleurs ("La chaude garce !")... et ils y parviennent très bien. Alors inutile d'y attendre les niaises joyeusetés propres à un conte pour enfants !

Ce premier volume paraît certes très dense en informations et en contenu textuel, malgré un effort visible pour rendre les éléments de l'intrigue compréhensibles ; mais, comme le sous-tend le principe de la série, on ne peut juger de son efficacité que sur la longueur. Petit à petit, vous verrez que tout s'éclaircit, et une seconde lecture finit de lever les dernières zones d'ombre. A suivre, donc, et surtout, ne vous découragez pas !  

PELLERIN, Patrice ; KRAEHN, Jean-Charles. Les Aigles Décapitées. "Tome 1 : La Nuit des Jongleurs". Glénat. Coll. "Vécu". 1986. 48 p. ISBN 2-7234-0610-5





mardi 17 janvier 2012

L'hérésie du mois - J'aime pas Mélanie Laurent


Quel que soit le contexte, elle me paraît insupportable. 

Pourquoi ? Très bonne question ! Je n'ai aucun argument à mettre en avant. Evidemment, je ne peux rien dire de la personne en tant que telle, étant donné que je ne la connais pas. Loin de moi l'idée de nier son succès ou son talent, seulement sa tête m'insupporte, même dans une télé. Inutile de dire ce que je pense de sa voix, y compris lorsqu'elle fait un doublage. Je n'y peux absolument rien, c'est plus fort que moi. Il me semble qu'elle va faire l'apologie de la prostitution dès qu'elle ouvre la bouche, et qu'elle porte la perversion sur son visage.  

Comme on dit, les goûts et les couleurs...

Il n'empêche que j'aimerais bien m'expliquer mon aversion pour cette fille. A vrai dire je suis tellement habituée à ne pas me l'encadrer que jusqu'à maintenant, j'ai évité plus ou moins les films dans lesquels elle joue. Je n'ai pas écouté son album et ne compte pas le faire. A ce propos, je ne pense pas louper grand chose. Seulement, il faudrait que je puisse justifier un minimum ce désamour quand on me demande de m'exprimer à ce propos, avant de me voir accuser de délit de sale gueule... à juste titre !


Nous voici arrivés à l'endroit, où, d'habitude
je colle une photo de la personne dont je parle, mais... bof, pas envie ! 


Par conséquent, j'ai décidé de me taper toute sa filmographie. En tous cas, le maximum que je pourrai trouver en streaming ou en bibliothèque, parce que, faut pas pousser, je ne vais pas payer pour voir sa tronche ! C'est le meilleur moyen de voir s'il y a une évolution possible de mon côté !  

Un pont entre deux rives (1999) 

Hop, une belle affiche très réussie puisqu'on n'y voit ni la tête, ni le nom de Mélanie Laurent

Selon la filmographie d'Allociné que vous aurez pu consulter en suivant le lien indiqué plus haut, Un pont entre deux rives est le premier film dans lequel Mélanie Laurent a joué. Ce long métrage a été co-réalisé par Gérard Depardieu et Frédéric Auburtin en 1999.

L'histoire


Mina, Georges et Tommy forment une petite famille tranquille à Yvetot. Comme Georges est à la recherche d'un emploi de maçon, Mina accepte une place de femme de ménage chez une amie à elle. Tommy, quinze ans, et son père vivent mal cette décision qui démolit le schéma familial traditionnel, encore de rigueur au début des années 60. Ils n'ont pas encore compris son ennui et son besoin de liberté, qu'elle comble en allant au cinéma, en lisant et en écoutant la radio.

Alors qu'elle va voir West Cost Story avec Tommy au cinéma du coin, elle rencontre Matthias, un ingénieur à l'âme d'artiste, venu dans cette contrée pour diriger la construction d'un pont (de Tancarville, vraisemblablement). Le courant passe aussitôt.  Mina se laisser aller à mener une double vie, entraînant son fils malgré elle. Mais, l'euphorie des débuts passée, elle va devoir faire un choix et prendre une grande décision.

"Qu'est-ce que vous faites à Yvetot ?"
"Je vais construire un pont"
"XPDTR MEGALOL !!!!"

Le contexte 

Les références à des films sortis en salle durant l'année 1962 sont nombreuses. Elles ne servent pas qu'à planter le décor. Un pont entre deux rives s'ouvre sur les impressions de Mina et de Tommy juste après la projection de Jules et Jim. Mina rencontre Matthias au cinéma, alors que leur but initial était de venir voir West Side Story. Ces choix ne sont sans doute pas le fruit du hasard. Jules et Jim chamboule les représentations des relations amicales et amoureuses. Catherine, la femme convoitée par les deux amis, guide les hommes plus qu'elle ne se guide elle-même ; elle est pour eux un trésor à la fois fragile et insaisissable, devant lequel ils se sentent impuissants. Pour leur malheur, elle est aussi une fille spontanée et capricieuse qui ne sait pas toujours ce qu'elle veut. A bien y réfléchir, Georges, le maçon bien ancré dans la réalité, se montre aussi délicat dans ses réactions et dans ces décisions que le Jules, le poète plein de douceur : il choisit de libérer sa femme sans vraiment chercher à la retenir de force _ bien que l'idée lui ait effleuré l'esprit. Je n'ai pas encore vu West Side Story, donc je ne peux pas mesurer sa portée symbolique en l'occurrence. Etant donnée que cette comédie musicale est souvent qualifiées de Roméo et Juliette américain, il y aurait sans doute beaucoup à dire à ce propos.


"Non mais laissez moiiiiiiiii manger ma banane !"


Un pont entre deux rives ne me paraît pas raconter l'histoire d'une émancipation de la femme, bien qu'on puisse le croire au premier abord : si Mina s'extrait bel et bien du carcan de la société patriarcale, c'est pour retomber sous la coupole d'un autre, qui ne lui laisse pas beaucoup de libertés dans ses choix même s'il sait mettre les formes dans ses injonctions. Matthias le raffiné est peut-être plus à l'écoute de Mina que Georges avait pu l'être jusqu'alors, mais il est aussi dangereusement persuasif.




En joue ... FEU !


Alors, quid de Mélanie Laurent dans ce film ?
Elle demeure au second plan, puisqu'elle tient le rôle de Lisbeth, une jeune écervelée âgée de quinze ans à la touffe digne d'une poule d'ornement, mode des années soixante oblige ! Elle est la fille de la bourgeoise chez qui Mina fait le ménage. Tommy et elle incarnent les enfants encore en marge des réalités de la vie, bien qu'ils se croient déjà arrivés. Ce sont eux qui forment les "ponts entre deux rives" et apprennent petit à petit à se situer par rapport aux adultes, et par rapport à eux-mêmes. Le garçon sorti précipitamment des jupes de sa mère trouve chez Lisbeth des réponses à ses questions et un écho à ses incertitudes. Lui ne comprend pas que sa mère quitte tout ce qu'elle a déjà pour rejoindre un autre homme sans le moindre sentiment de compassion pour son père, elle rêve de fuguer en Angleterre pour échapper aux contraintes familiales. Ici, Mélanie Laurent joue les dépuceleuses de coincés la clope au bec, et ça lui va très bien !


Allez fais tourner !

Un pont entre deux rives 
1999 - 1h35
Gérard Depardieu, Frédéric Auburtin 
A.M.L.F 

mardi 10 janvier 2012

L'Equipe mag n°1527 - 22 octobre 2011 -


Aujourd'hui, je souhaite vous faire partager une sorte de dépouillement* rapide du n° 1527 de l'Equipe Mag, paru à la veille de la finale de la Coupe du Monde de Rugby 2011, opposant la France à la Nouvelle Zélande. Il s'agit du supplément de l'Equipe n°20920




Edito par Jean Issartel
"Le jeu pour eux"  
p. 3

Le Quinze de France a l'occasion de conclure leur parcours en coupe du monde par le titre de champion, et qui plus est, par les mythiques All Blacks ; il leur faudra donner le meilleur d'eux-même pour se montrer à la hauteur de tous ceux qui les ont inspirés, sans penser aux difficultés rencontrées.  

"Mal barrée" (Photo + encart)
p. 6-7

La gymnaste Huang Qiushuang, championne du monde en titre aux barres asymétriques, a fini troisième cette année, à Tokyo.
Photo de Didier Fèvre 

"Crash mortel" (Photo + encart) 
p. 7-8

Le carambolage survenu lors de la 18ème manche de l'Indycar a coûté la vie à l'Anglais Dan Wheldon. 
Photo de Robert Laberge 

Dans la fosse aux lions (Photo + encart) 
p. 9-10

Le 18 octobre 2011, Lyon a essuyé un score de 4-0 contre le Real Madrid. Hugo Lloris n'a rien pu faire, mais la qualification en huitièmes de finale n'est pas compromise pour autant. 
Photo de Pierre Lahalle 

Magzap
Chrystelle Bonnet 
p. 13-18

Rugby : Morgan Parra (photo) n'a pas manqué de volonté contre le Pays de Galles. 
Rugby : à force de sorties sur saignement, la finale pourrait bien finir en massacre. 
Football : beaucoup de Seydoux sont concernés par le match LOSC-OL.
p.13

"Qui coupera le sifflet de l'autre ?"
Gregory Coupet et Christophe Dominici répondent à des questions d'arbitrage de foot et de rugby.
p.14

"C'est quoi ça ?"
 Les causes et les conséquences de la blessure du biceps fémoral.

"Justine finit en chanson".

Justine Hénin prévoit de faire un comédie musicale sur sa vie ; on peut déjà rapprocher son parcours des œuvres déjà existantes. 

"L'interview (f)utile : Youssouf Hadji" Les goûts du footballeur du Stade Rennais établis en quelques questions.

"Les dix destins de Teddy Riner". Si l'on en croit ceux qui sont passés à Sciences Po Paris avant lui, Teddy Riner peut prétendre à des parcours aussi nombreux que variés.
p. 16

"Canonisons Marc Lièvremont de son vivant" : le parcours du XV de France au mondial en 5 miracles.

"Déstabilisons les Blacks" : les petits dossiers plus ou moins récents sur les joueurs de Nouvelle Zélande.
p. 18


Journal de bord


A tour de rôle, les nageurs Yannick Agnel, Camille Muffat et leur entraîneur Fabrice Pellerin font part de leurs impressions à l'aube des JO de Londres. Yannick Agnel raconte son retour en famille, à Nîmes, après une saison riche, ainsi que les perspectives sportives et scolaires qui s'offrent à lui.
p. 20

Chronique


"Noir contre blanc, quelle finale". Michel Pastoureau, spécialiste de l'héraldique et de la symbolique des couleurs, commente le choix de l'équipe de France de jouer en blanc pour la finale de la Coupe du Monde face aux All Blacks tout de noir vêtus. L'opposition de ces couleurs, courante dans beaucoup de cultures, veut dire beaucoup. L'historien commente également les fioritures artistiques et publicitaires des tuniques sportives d'aujourd'hui, ainsi que la forme ovale du ballon de rugby.
pp. 24-25

Humeur


"L'éternel débat". Bande dessinée de Lefred/Thouron.
p. 26

Mag'actu


pp. 28 - 44

"Nonu l'obus"
Karim Ben-Ismaïl dresse un portrait du trois-quarts centre néo-zélandais Ma'a Nonu de ses débuts à Wellington jusqu'à la coupe du monde 2011. Pour gagner sa place en équipe nationale et en devenir un leader, il a du se démarquer de son père, lui aussi rugbyman, et se créer une personnalité en faisant évoluer son jeu.
pp. 28-36

Entretien avec Keven Mealamu
"Je vais jouer le plus fort et le plus dur possible".
Karim Ben-Ismaïl amène le talonneur des All Blacks à s'exprimer sur sa foi et la place qu'il lui accorde dans sa vie. Parce que rugby et religion ne sont pas incompatibles, Keven Mealamu distingue bien la personnalité de l'homme et l'attitude du sportif, plus animale et agressive en apparence.
pp. 38-44

Chronique

"Putain(g) de Français"
Andrew Mehrtens
L'ancien joueur néo-zélandais propose une analyse des deux équipes qui vont s'affronter en finale de la Coupe du Monde 2011. Si les All Blacks partent favoris, les Bleus peuvent aussi y croire car le facteur mental a son importance.
p. 46

Mag'reportage

"Dessine-moi le rugby." (7/7)
Jean Harambat
Le rugby à XV en Argentine vu à travers l'oeil de Guingo "le Français".
p. 48 - 56

Mag'actu
pp. 58- 94

"Yoann Gourcuff. Et maintenant ?"
Vincent Duluc raconte le retour à la compétition du footballeur Yoann Gourcuff à l'OL, après cinq mois d'absence. En décalage par rapport aux autres, tant par sa notoriété que par son retard dans la préparation de l'équipe, il doit convaincre se faire une place. Pour le jeune international qui souffre déjà de l'attention qu'il suscite, ce retour, s'il était mal négocié, pourrait être une cause de stress supplémentaire. Gourcuff a partiellement contribué à la victoire contre Nancy (3-1) le 15 octobre 2011, et à la défaite contre le Real Madrid (4-0) en Ligue des Champions le 18 octobre 2011.

pp. 58 - 64


"Loups de mer. Autour du monde en équipage"
Rémy Fière, Hélène David (photos)
Gros plan sur l'équipage du Groupama 4, un des voiliers en compétition pour la Volvo Ocean Race. En attendant de partir d'Alicante en direction du Cap, au mois de novembre 2011, les deux marins ont pu se roder entre Lorient et l'Espagne.
pp. 66 - 72

"Alexis Pinturault, à pas de géant".
Patrick Lafayette
Alexis Pinturault a déjà un palmarès important pour un skieur âgé de 20 ans. Deux fois champion du monde de géant en Juniors, il espère s'imposer parmi l'élite dès la saison 2011-2012, et notamment au géant de Sölden en Autriche. Il est le premier à croire en ses chances, après peut-être David Chastan, l'entraîneur de l'équipe de France
pp. 74 - 78

"Johan Vonlanten. Le joueur du seigneur.
Claude Dupontier
La carrière du jeune international suisse Johan Vonlanten a basculé lorsqu'il a décidé de faire passer sa religion avant le football en refusant de jouer le samedi. Mis à l'écart par plusieurs clubs européens, il joue actuellement à Itaguï en Colombie.
pp. 80 - 84

"Marion Bartoli dans tous ses états"
Dominique Bonnot
Bartoli est numéro 1 en France et figure dans le top 10 WTA. Pour une joueuse qui s'est toujours mise en marge de ses homologues et de l'équipe de France, ces résultats sont inespérés. Elle forme un binôme indestructible avec son père médecin qui a appris sur le tas son rôle d'entraîneur. Tous deux ont choisi de suivre leur propre ligne de conduite : jouer vite et frapper fort.
pp. 86 - 94

Avant-hier
"Il y a trente ans dans l'Equipe du 23 octobre 1981"
Patrick Lafayette
L'ASVEL éliminée de la phase finale de la Coupe des Champions.
La défaite de Bordeaux contre Hambourg en UEFA
Guy Laporte en Equipe de France
Le Tour de France moto.
pp. 96 - 97

"Et dans le Mag"
Le Mag du 17 octobre 1981 parlait de Blanco, du prix du match ASSE - Girondins de Bordeaux, de Jean Claude Killy.

Mag'plus
pp. 99 - 118
Bruno Garay (coordinateur)

Tourisme
pp. 99 - 102

"Rêve d'Arizona"
Parcourir l'Arizona et découvrir le canyon de Chelly devient une activité familiale.
pp 100 - 101

"Sur la route de Tucson"
Louer une corvette est une autre moyen de visiter l'Arizona.
p. 102

"Vue du ciel"
Les plus grands sauts en parachute du cinéma ont eu lieu dans la drop zone de Eloy.
p.102

Mode
Marie-Anne Bruschi
Spéciale chapeaux.
p. 104

Culture
"Tintin au pays du sport"
Benoît Heimermann
S'il n'est jamais représenté directement comme tel, Tintin a toutes les qualités d'un sportif de haut niveau. Passionné de sport, Hergé en a décidé ainsi pour beaucoup de ses personnages.
pp. 106 - 108

"DVD. Senna for ever."
Le documentaire sur Ayrton Senna réalisé par Asif Kapadia est disponible en DVD.

Shopping
"Parés pour le gros temps"
Les skippers Thomas Coville, Michel Desjoyaux, Armel Le Cléac'h, Marc Guillemot, Franck Cammas, Bernard Stamm proposent une sélection de vestes et de vareuses idéales pour partir en mer.
p. 110


Médias
pp. 117 - 119

Brèves : les Yeux dans les Bleus version natation. Bertrand Gille dans Groland

"L'art délicat de l'invitation"
Myriam Alizon
Inviter un footballer sur un plateau de télévision demande une préparation minutieuse : réservation des semaines à l'avance, prévision des remplacements possibles en cas d'indisponibilité des joueurs, questions sélectionnées. A la différence des autres sportifs, le footballeur n'a pas besoin de se vendre ou de faire connaître son sport.
p. 117

"La leçon de Lavillenie"
Bruno Garay
Renaud Lavillenie parle de la perche dans C'est pas sorcier. 
p. 118

Les directs
Le zapping : France2, Canal+, Escales

Le Feuilleton
Episode 40
"La balle dans la peau"
Malik S.
p. 120


Légendez le sport
p. 122

"L'Equipe Mag n°1527", L'Equipe. n°20920. 22 octobre 2011. ISSN 02453312


* En documentation, le dépouillement est la description bibliographique de toutes les parties composantes d'une oeuvre. Dans une revue, par exemple, on s'attachera à traiter chaque article de manière individuelle. Regardez la définition de l'Association des professionnels de l'information et de la documentation (plus communément appelée l'ADBS, cherchez l'erreur) qui est beaucoup plus complète que la mienne. Je vous dis qu'il s'agit d'une "sorte" de dépouillement car les règles propres à cette tâche documentaire sont très précises : je fais des résumés plus informatifs qu'indicatifs, j'emploie des tournures familières et la première personne du pluriel. Mon billet n'est que le petit cousin flemmard du dépouillement professionnel.


 

 











dimanche 8 janvier 2012

Shameless UK - Saison 2 (2005)


La deuxième saison de Shameless a été diffusée à partir de 2005 ; elle s'inscrit parfaitement dans la trajectoire de la saison 1 et compte 10 épisodes de 45-50 min. Il existe un épisode hors-série spécial nouvel an, mais je ne l'ai pas trouvé pour l'instant. 

Épisode 1 
Le père de Frank débarque à Chatsworth après avoir appris la naissance de ses deux nouveaux petits-enfants, Nigel et Dehlia. Il prend très vite Sheila sous son aile en lui apportant un réconfort dont son fils n'est pas capable selon lui. Un vieux conflit entre le père prônant des valeurs traditionnelles et le fils chômeur alcoolique se réveille aussitôt. Pendant ce temps, Karen a décroché un job au Jockey ; Veronica est persuadée que l'ancienne copine de Lip tourne autour de Kev.



Épisode 2
Depuis que Kev et Veronica savent qu'ils ne peuvent pas procréer, ils se penchent vers d'autres moyens d'avoir des enfants. Ils se sont notamment proposés pour devenir une famille d'accueil. Un soir de bringue générale autour d'un spacecake, et alors que le couple n'a pas vraiment la tête à se poser des questions sur leur capacités à être parents, ils reçoivent un coup de téléphone. Le petit Eric va leur être confiés pour quelques jours. Ce placement provisoire servira de "test" pour le barman et sa copine à la chevelure peroxydée et déterminera si, oui ou non, ils sont aptes à accueillir des gosses pour de plus longues durées.

"Kev et Veronica, des voisins fantastiques. Ils vous prêteraient leur chemise. Enfin, peut-être pas leur chemise.." 



Spacecake party avec les voisins

Episode 3
Un concours de jardinage a été mis en place par le conseil municipal. Le foyer qui aura le jardin le mieux décoré gagnera un an de loyer gratuit. Tout le monde se met donc à ratisser son carré de jardin et à s'acheter des fleurs pour mieux se démarquer de ses voisins. Cette atmosphère de concurrence réveille la rivalité qui règne depuis toujours entre Veronica et Carol, sa mère. Il est vrai que la blonde post-cougar a l'art de semer l'embrouille partout où elle passe, puisqu'en empruntant le téléphone portable du copain de Fiona, elle lève le voile sur l'échange des textos qu'il entretient avec une certaine Kerry Anne.
   
Beurk !

Episode 4 
Pour leur mariage, Steve et Fiona souhaitent une cérémonie religieuse, bien qu'ils ne soient pas croyants outre-mesure. Alors qu'ils s'entretiennent avec le curé de leur paroisse, la voiture fraîchement volée de Steve disparaît, ce qui lui pose un réel problème : il a casé 150 000 livres dans le plafond ! Au Jockey, Ian met un coup de boule à Frank qui le traite de gay ; pour mettre fin aux soupçons, il élabore un plan avec la complicité de Lip pour faire croire qu'il sort avec Mandy Maguire.

"Qu'est-ce que c'est ?
_ Ah j'en sais rien, mais heureusement on l'a tué !"

Episode 5
Chez les Gallagher, tout peut devenir source de revenus. Lip fait les devoirs de tous les jeunes du quartier pour gagner de quoi débuter son année de fac confortablement. Comme il peine à trouver un endroit assez calme pour travailler, il se réfugie dans la maison d'une voisine absente pour quelques temps. Debbie vole des cassettes chez Kash Karib pour les copier et les revendre dans la cité. Lorsqu'elle tombe sur un film porno amateur réalisé par une de ses clientes, elle comprend tout de suite qu'elle a une poule aux oeufs d'or entre les mains.

"Fermez la bande de p'tits cons !"


Episode 6 
Mandy apprend qu'elle est enceinte et souhaite garder l'enfant. Sa famille impose son mariage avec Ian, qui est toujours son copain officiel. Il va devoir faire son entrée dans le clan fermé de Patrick et Mimi Maguire, les terreurs de la cité. Pendant ce temps, Lip, le "vrai" père, fait profil bas et ne sait comment réagir. Fiona se remet comme elle peut du départ en catastrophe de Steve.

"Ma Mimi aussi, elle était en cloque quand je l'ai épousée, alors t'en fais pas pour ça !"

Épisode 7
Lors d'une soirée arrosée au Jockey, Fiona allume involontairement celui que tous considèrent comme le looser de Chatsworth : Joey Dawson. Toujours est-il qu'à sa grande surprise, elle le trouve dans son lit le lendemain matin, en se réveillant. Elle ne sait pas qu'il est fiancé à une assistante sociale chargée de contrôler les Gallagher suite à l'hospitalisation de Liam pour '"overdose" de pilules contraceptives. Ian découvre qu'il n'est pas le fils de Frank Gallagher et que son père biologique vit près de la cité ; il se décide à prendre contact avec lui.


"Foutez ça dans la pipe de Tony Blair et qu'il la fume !"
   

Épisode 8
Enceinte de Craig, Fiona quitte la crèche où elle travaille à cause d'un conflit avec sa patronne. La famille ne tarde pas à lui reprocher d'avoir sacrifié la principale source de revenu de toute la maison. En ouvrant trop brusquement une porte, l'épicière Yvonne casse accidentellement une dent à Frank. Les représentants d'une compagnie d'assurance lui suggèrent d'attaquer les Karib en procès afin d'obtenir une indemnité avantageuse. Appâté par l'annonce d'une forte somme d'argent, il accepte aussitôt et n'a aucun scrupule à provoquer la fermeture de l'épicerie.


Craig, le nouveau copain de Fiona. Photo : shameless.wikia.com/
Episode 9
Debbie encourage Marty dans ses recherches d'emploi. Elle lui apprend à remplacer les vulgarités que son syndrome de la Tourette lui fait prononcer un peut n'importe quand par des noms de gâteaux. Kelly, la soeur de Kev, rend visite à son frère bien qu'elle ne s'entende pas vraiment avec Veronica. Elle cache tant bien que mal sa dépendance à la drogue.

"Je suis un bon être humain, et j'ai des tas de choses à offrir."


Episode 10
L'ultime épisode de la saison voit le grand retour de Steve dans le petit monde de Chatsworth ; il cherche à tous prix à contacter Fiona, mais celle-ci n'est plus vraiment disposée à l'entendre. Carl se met bien malgré lui dans une situation où il fait couler du sang. Kash Karib propose sa candidature au poste de maire, ce qui ne plait pas aux habitants les plus conservateurs de la cité. Comme on pouvait s'y attendre, la saison 2 de Shameless termine en fanfare et ce dernier volet ne manque pas de rebondissements. Il en est même un peu trop dense mais bon, c'est toujours aussi plaisant à regarder.  


"J'ai jamais voulu tuer personne !"
Shameless 
Saison 2 (2005)
Paul Abbott 
Diffusion Channel 4 au Royaume Uni et Virgin17/DirectStar en France.